Michel Thion – lectures et spectacles

 

Un poète propose des lectures publiques. Des spectacles de lecture poétique, à partir de ses livres, pour l’essentiel, mais aussi parfois d’autres textes.

Michel Thion a travaillé les questions de la lecture avec des gens de théâtre, spécialisés dans ce genre délicat : Françoise Lervy, comédienne, animatrice d’une école de théâtre sur Lyon, Ghislaine Drahy, metteure en scène, dirigeant la compagnie du Théâtre Narration, praticienne avertie de la lecture poétique, et Nathalie Desouches, comédienne et metteure en scène d’un « théâtre de la parole »

 

Seul ou avec des musiciens ou d’autres artistes, il s’agit toujours d’ouvrir un espace différent de celui de la lecture personnelle, à la perception de l’auditeur, ouvrir certaines portes du texte en préservant la liberté émotionnelle du spectateur.

 

 

 

 

Lectures seul

Il propose des lectures « en solo » de chacun de ses livres :

-          Ils riaient avec leur bouche - Cheyne Éditeur (2001) - Sélection Lettres frontière 2002

-          Traité du silence - Éd. Voix d'Encre - (2004)

-          Le dit du sablier – Éd. Voix d’encre – (2006) (lecture avec petites percussions)

-          Le lieu d'être - éditions Castells – (2006)

-          Le pays où les enfants rêvent de mourir (récit – à paraître en 2007 - Éditions Castells)

-         Le récit du monde, texte poétique sur l’histoire commune du langage et de la musique. Ce texte écrit lors d’une résidence au Théâtre Athénor de Saint-Nazaire et Nantes, sur la saison 2005/2006, organisée avec l’aide du Centre National du Livre (CNL). À paraître aux Éditions Comp’Act en 2007.

 

Il propose également une lecture du « discours de la servitude volontaire » d’Étienne de la Boétie. Dans une langue la plus proche possible de la magnifique langue de la Renaissance, ce livre, paru vers 1574, qui parle du consentement à l’oppression, est d’une actualité brûlante, malgré ses 430 ans. La lecture est généralement suivie d’un débat, si le lecteur est seul, ou d’un café–philo si un philosophe est présent pour nourrir la discussion.

 

Tarif pour une lecture seul : 300 € net en droits d’auteur + transports et défraiements

 

Lectures avec des musiciens

Les musiciens improvisateurs qui jouent avec Michel Thion dans cette aventure ne font ni accompagnement, ni illustration sonore du texte. Ils le jouent comme une partition, ils en traduisent le propos, l’atmosphère avec leurs outils de musiciens. Ils proposent ainsi une stéréophonie entre texte et musique pour créer un espace perceptif nouveau de la poésie.

Duos

-          lecture de « ils riaient avec leur bouche » en compagnie d’un musicien (soit Alfred Spirli, objets sonores, Laurent Bigot électroacoustique en direct, ou Julien Roux, guitare électrique). Selon le projet, et également selon la disponibilité des musiciens.

-          Lecture de « traité du silence » en compagnie d’une chanteuse (soit Nelly Frenoux, soit Valérie Joly)

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Les biographies des musiciens, cliquez sur Laurent Bigot, Alfred Spirli, Nelly Frenoux, Valérie Joly, Julien Roux

Tarif : pour une lecture isolée : 800 € + transports et défraiements, pour une série : 700 € par lecture + transports et défraiements.

Trio

-          lecture de « le lieu d’être » en compagnie de Laurent Bigot (électroacoustique en directe) et Nelly Frenoux (voix). La logique de l’improvisation est ici dans les mains des musiciens. Les passages lus sont choisis, par plages entières, en fonction de la musique jouée.

Une résidence au Groupe de Musique Électroacoustique d’Albi (GMEA) aura lieu en mars et mai 2007 pour créer une version nouvelle : le public est au milieu de l’espace de jeu, le lecteur et les musiciens autour, une diffusion spatialisée est réalisée en direct par Benjamin Maumus du GMEA.

Tarif version acoustique : pour une représentation isolée : 1200 € + transports et défraiements pour 3 personnes – pour une série 1000 € par représentation + transports et défraiements pour 3 personnes

 

Le récit du monde ou l’histoire enchevêtrée du langage articulé et de la musique

La poésie parle du monde avec le langage, mais la manière dont elle parle, parle aussi du langage. La musique parle du monde, elle est un paysage sonore, mais les moyens qu’elle emploie disent également la nature même de la musique.

Un livre de Michel Thion, « le Récit du Monde »écrit en 2005/2006 lors d’une résidence au Théâtre Athénor – Saint-Nazaire et Nantes, tente de retracer, depuis une origine commune, l’histoire complexe et enchevêtrée du langage articulé et de la musique, avec les moyens de la poésie.

Des musiciens, Yves Charpentier (flûte), Jean-Christophe Murer (clarinettes) du concert impromptu, Valérie Joly (chanteuse), le guitariste Julien Roux et Denis Schuler (percussionniste) improvisent leur lecture, leur sensation, de cette histoire, avec leurs outils de musiciens, leur culture de la création musicale et leur goût de l’expérimentation, en contrepoint avec la lecture de Michel Thion.

Certaines parties de la musique sont écrites par Denis Schuler, dans un jeu entre l’écrit et l’improvisé.

 

Didascalies musicales

L’auteur donne, en parallèle au texte lui-même, des didascalies musicales, des pistes à explorer, pas une partition, ou alors une partition d’émotions et de tentatives, d’atmosphères, que les musiciens font vivre.

Il n’y a pas d’accompagnement ni d’illustration musicale. L’auteur lit le texte, les musiciens le jouent. Cette stéréophonie permet d’aborder, comme c’est sa fonction, un espace différent, un relief, une description sensible de l’univers des tentatives des humains pour communiquer entre eux, et faire mémoire commune.

 

Faire sens à travers le son

« Le Récit du Monde » poursuit la recherche de Michel Thion, de la musique cachée des mots, mais, grâce aux musiciens, ce sera aussi une recherche des mots cachés dans la musique.

Lecture poétique à voix haute, musique de la voix, musiques improvisées, paroles de musiques, tenteront de dire cet espace commun, cette tentative globale, jamais aboutie, mais jamais en échec de faire sens à travers le son.

Un spectacle pensif, qui veut faire appel à la fois à la mémoire, à la raison et à l’émotion, à cette obscurité qui est l’humain en nous, pour y placer, un instant, une petite lumière.

 

vous pouvez ici télécharger un dossier complet au format PDF.

Tarif : 5000 € + transports et défraiements pour 7 personnes

 

Expérimentations

À plusieurs reprises, Michel Thion a été amené à tenter l’expérience de lectures poétiques avec des artistes différents : danseurs, musiciens, comédiens, et il est tout prêt à recommencer, si l’occasion s’en présente…

Ateliers, rencontres, etc…

Pour préparer les lectures, pour mener une action de fond autour de l’écriture, Michel Thion anime des ateliers d’écriture et/ou des rencontres autour de la poésie.

Il anime des ateliers pour tous publics et tous âges. Il a, entre autres travaillé avec des publics en grande difficulté : femmes immigrées en alphabétisation handicapés mentaux en CAT, etc…

Tarif : selon la Charte des auteurs

 

Plus de détails sur les ateliers en cliquant sur textes d’atelier.

 

 

Les lectures de Michel Thion, seul ou avec des musiciens improvisateurs, des danseurs, des comédiens, a déjà été invité, entre autres, au Granit – Scène Nationale de Belfort, au CDN de Besançon, au festival « Trans'poésies voyages » à Mauguio (34), à la Librairie Bonnes Nouvelles (Grenoble), à la Médiathèque de la Part-Dieu (Lyon) dans le cadre de la Scène Poétique animée par Patrick Dubost, à la Médiathèque de Vaise à Lyon, au Centre Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin, au Théâtre Athénor de Saint-Nazaire, en résidence de création, au Pannonica (avec la Maison de la poésie de Nantes à « Midi-MiNuit Poésie »), dans le cadre de « lire en Val-de-Marne » à la Médiathèque de Choisy-le-Roi (94), aux rencontres sur l’oralité – Cassandre/Horschamp à Paris (chapelle des Récollets), à la Bibliothèque Saint-Jean et à celle des Eaux-Vives à Genève, au Château de Saint-Priest (69) avec le Centre Théo Argence, au festival « Théat’réalités » au CCO de Villeurbanne, à la Maison de la poésie de Saint-Quentin en Yvelines, au festival « les voix de la Méditerranée de Lodève 2005, à la Médiathèque de Montélimar, à la Médiathèque de Maisons-Alfort, à la Médiathèque de Bron, à la Médiathèque de Guérande, dans différentes librairies, à l’Institut Français de l’Oriental à Oujda (Maroc), au Marché de la poésie de Rochefort/Loire, à la MJC du Vieux-Lyon, à la Médiathèque Francophone de Limoges, au festival « poésie pas peur » à Bordeaux, au Festival « Musique Action » de Vandoeuvre-les-Nancy, à la MJC d'Albi, à la Médiathèque d'Ivry/seine, à la Médiathèque de Conflans-Ste-Honorine, au Festival « Les voix de la Méditerranée » de Lodève 2008, … etc…