ADRÉNALINE

Coups de sang, coups de gueule, vous trouverez sur cette page des réactions à une actualité assez généralement déprimante, mais à laquelle je suggère instamment que nous ne cédions pas.

Nous ne voulons pas d'un monde qui ne soit que l'immense camp de travail que nous prépare Sarkozy, dit Nanoléon, ni la guimauve au goût de vase que nous enfourne la télévision.

Partout, dans l'urgence ou dans la durée, des humains résistent et construisent d'autres avenirs. Cette page tentera de s'en faire l'écho et, modestement, d'apporter sa contribution.



Deux petits rappels historiques, toujours, et de plus en plus, d'actualité…

Constitution du 24 juin 1793 - De l'état des citoyens. - ART. 4. - Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; - Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits du citoyen français.

et aussi :

Chaque homme établi sur la terre franche de notre patrie a le droit de choisir ses magistrats et ses représentants. La liberté n'a ni confesseur ni inquisiteur. (Pasquale Paoli - 1767)



Au sommaire d'Adrénaline (cliquez sur la case qui vous intéresse) :

Le gouvernement des imbéciles…




Tous les théâtres s'appellent " Abonnez-vous ! "

Sauf un, à ma connaissance : le Théâtre du Point du Jour, à Lyon, dirigé par Michel Raskine.

95% des théâtres mentionnent cette injonction sur leur affiche, sur la couverture de leur plaquette de saison, tous consacrent deux à quatre pages de cette plaquette à détailler les nombreuses formules d'abonnement qu'ils offrent. Tous proposent des " Pass " ceci ou cela qui donnent droit à des tarifs " préférentiels " pourvu que l'on s'engage à l'avance à venir voir plusieurs spectacles durant la saison.

C'est écrit tellement gros qu'on a l'impression que c'est le nom du théâtre…

C'est qu'il faut " fidéliser " le public… L'idée que la " fidélisation " pourrait venir de la joie de découvrir, que l'important c'est que le public vienne dans les théâtres, ne semble guère effleurer les responsables de la diffusion artistique.

Ils savent bien qu'ils seront, eux aussi, jugés aux " résultats " et que Mme Albanel est le Brice Hortefeux de la culture… Il faut vendre des billets, c'est vital.

Au moment où l'on veut " élargir " le public (drôle d'expression…) on pourrait penser que faire débourser 100 à 300 € au moment de la rentrée scolaire peut poser un problème sérieux aux personnes dont les ressources sont limitées.

Demander à quelqu'un de bloquer une soirée six mois à l'avance peut aussi s'avérer difficile.

Enfin, et surtout, peut-on dire que l'art n'est pas une marchandise et le diffuser avec une politique commerciale de supermarché ? Viens chez moi, je te ferai un avantage…

Je pose la question …






Un canular dans lequel j'ai marché comme un seul homme, et je ne suis pas le seul : On ne pourrait plus jouer en France un opéra hautement subversif : "Carmen" de Bizet… pour cause de … publicité pour le tabac !

Vous n'y avez pas cru ? Vous aviez raison, mais allez voir quand même
connerie sans frontières…. Ça peut encore nous arriver demain… et, pour le plaisir, mettez le son !

Canular ou prophétie ?





Le Théâtre Granit, de Belfort, dirigé depuis longtemps par Henri Taquet, est un lieu passionnat de création. L'éditorial de sa dernière plaquette, signé du metteur en scène Benoît Lambert, fait pousser des boutons à la ministre de la culture. Voir une réflexion à ce sujet sur cette page




Le bidouillage des classiques domine toujours la scène théâtrale au dépens des auteurs vivants. En témoigne le programme du TNP de Vileurbanne. Voir une réflexion à ce sujet sur Prédominance de l'actualité…




Le Maire UMP d'Oyonnax écrit aux " Ogres de Barback " pour se plaindre que leur spectacle est insuffisamment sarkozyste, le président PS de la communauté de communes de Villandraut écrit à Bernard Lubat qu'il baisse ses subventions parcequ'il ne fait pas assez d'entrées payantes (voir à ce sujet précis la Lettre d'Uzeste Musical), tels sont les derniers avatars de la mainmise des élus locaux sur l'art.
La vérole électoraliste menace le monde de l'art.
Vision utilitariste à la sauce MEDEF, c'est Sarkozy qui veut supprimer l'enseignement de la littérature qui ne permet pas la " réussite professionnelle ", instrumentalisation de l'art au service de la réélection du petit potentat local, tels sont, de plus en plus, les critères de décision des élus locaux de tout bord.
Voir une réflexion sur le sujet à la page Thèses sur l'action culturelle parue dans "Cassandre" il y a qelques années…




La Chartreuse de Villeneneuve-lès-Avignon, qui abrite le Centre National des Écritures du Spectacle a récemment "remercié" sa directrice, Françoise Villaume, qui y faisait depuis longtemps un travail remarquable d'aide aux auteurs dramatiques et aux compagnies, elle en avait fait un véritable laboratoire du théâtre contemporain.

Un "nouveau projet" vient d'y être lancé, basé sur l'écriture "hypermédia"… Ce projet, branchouille et creux m'a inspiré quelques réflexions que vous trouverez sur la page
Amphigouri et salmigondis vont en bateau…





On a beau savoir que les vestes sont réversibles,
il y a des retournements particulièrement répugnants.
J'ai trouvé ce dessin dans Charlie Hebdo,
il résume assez bien ce que je pense…















Quand la police remplace les contrôleurs de l'Urssaf ou de l'Assedic, la BAC comme organisme social. Voir sur le salubre blog de Valérie de Saint-Do cette préfigration de la France d'après…




Une alerte sur la psychiatrisation de l'opposiiton au pouvoir, le cas de Roland Veuillet




Une réflexion sur les relations entre la répression généralisée, et l'industrie du loisir qui gagne même le théâtre public sur : cette page




M. Christophe Donner, "inventeur" de la tristement célèbre "autofiction", sévit dans "Le Monde 2". Un coup de sang, une petite lettre ouverte sur : cette page




À propos de la francophonie et d'un article percutant d'Amin Maalouf. une réaction sur : cette page




Une affiche interdite ? voyez les détails




Une devinette




l'affaire Brice Petit




Un texte d'Antoine Volodine




L'AFFAIRE BRICE PETIT


Celui qui dira la vérité…

L'affaire commence à être connue : Brice Petit, poète, enseignant, assiste à une interpellation brutale et intervient pour demander aux policiers un peu d'humanité. Il est inculpé d'outrages à agent et relaxé par le tribunal. Une vingtaine de sites relatent l'affaire. Un policier, tombant "par hasard" sur le site de Jean-Michel Maulpoix porte plainte pour diffamation. Bien que relaxé des faits d'outrage, Brice Petit, en compagnie de l'écrivain Jean-Michel Maulpoix et de lui seul, sont condamnés à 6 000 euros d'amende.
Aujourd'hui, après que la cour d'appel de Paris ait rétabli le délit ed blasphème, un tribunal français considère que dire la vérité est diffamatoire.

Pour manifester votre soutien à Brice Petit et Jean-Michel Maulpoix et protester contre ce nième scandale vous trouverez tous les détails sur la page
Brice Petit avec les dernières informations communiquées par François Bon.








Devinez qui a conçu et envoyé ce questionnaire sur la vie culturelle de leur Ville, d'une démagogie insultante et dans un français approximatif, à toute la populaiton d'une ville de Seine-saint-Denis. Vous gagnerez sans doute une poussée d'adrénaline et vous pourrez lire un article que j'ai écrit dans "Cassandre" il y a quatre ans sur le sujet.

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